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Bébé in utero : tisser des liens avec son enfant grâce à la musique

 

“La qualité de la vie in utero d’un bébé et le bon déroulement de l’accouchement influent beaucoup sur la vie future de l’enfant. C’est au cours de cette phase de sa vie qu’il va acquérir son équilibre affectif, son assurance… C’est également en ces moments-là que se développent les facultés cognitives du bébé. Il est alors important de traiter le fœtus comme tout être humain. Pour communiquer et tisser des liens avec son enfant, les spécialistes recommandent le recours à la musique. Voici pourquoi…”

 

Vous avez certainement entendu parler de l’écoute musicale pour fœtus in-utéro lors de votre grossesse… Vous vous demandez peut-être en quoi cela peut être utile tant pour le bébé que pour la maman. Sachez d’abord que même dans cette phase, le bébé a déjà la faculté de percevoir et d’enregistrer les sons comme la musique ou la voix de ses parents. Faire écouter de la musique à son bébé contribuera au développement de ses capacités de perception. Cette technique vous permet aussi de tisser des liens avec votre enfant et vous préparer au passage important de l’accouchement.

 

Pourquoi tisser des liens avec son enfant pendant la grossesse ?

 

tisser des liens avec son enfant pendant la grossesse

 

Durant la période de grossesse, entamer une relation avec son bébé in utero contribuera énormément à son développement. L’enfant se sentira ainsi en sécurité, aimé et désiré. De cette manière, vous lui permettrez de grandir dans un climat de quiétude. Les chants entonnés par maman, la voix des parents ou même les musiques…, ce sont autant de moyens de communication pour tisser des liens avec son enfant pendant la grossesse. Une telle relation est très bénéfique tant pour la mère que pour son enfant. Elle permet en grande partie de prévenir les traumatismes post-accouchement.

 

Communiquer avec son bébé in utero en lui faisant écouter de la musique

 

Communiquer avec son bébé in utero

 

Selon les résultats d’études scientifiques menées par des spécialistes, le bébé réagirait aux bruits sonores. Même s’il vit encore dans le ventre de sa mère, il peut entendre les battements de cœur et la voix de sa maman. Il ne serait pas indifférent aux vibrations sonores dès ses 7 semaines de vie in-utéro. Cependant, cette capacité auditive ne se développera qu’au-delà de la 28e semaine de grossesse. C’est à ce stade que le lien du bébé avec le monde commence à se tisser. Des techniques de préparation à l’accouchement comme la psychophonie consistent à établir ce lien en recourant à diverses chansons comme les berceuses. Cette communion avec la musique, si elle est bien négociée, sera facile à entretenir après la naissance de votre enfant.

 

Associer voix et musiques pour stimuler le cerveau de son enfant

 

Associer voix et musiques pour stimuler le cerveau de son enfant

 

Selon toujours les spécialistes, la voix de sa mère a un impact positif sur la croissance du bébé. Chanter est un moyen efficace de tisser une relation affective entre sa mère et son enfant. De plus, bébé serait également capable de mémoriser et reconnaître une chanson qu’il avait entendue très souvent durant la grossesse. Le mieux serait toutefois d’associer la voix à la musique pour un meilleur résultat. Et pas n’importe quelle mélodie ! La musique classique, de par son effet relaxant, aura une répercussion positive sur l’état du bébé. Sachez toutefois qu’à ce stade, l’enfant est plutôt sensible aux fréquences basses (graves) du fait que le liquide amniotique atténue fortement les tonalités aigües. Evitez de coller un casque sur votre ventre trop longtemps. Surtout, veillez à ce que le volume ne soit trop haut, car cela peut altérer l’ouïe du bébé.

 

La musique : quels impacts sur la vie de bébé in utero ?

 

La musique : quels impacts sur la vie de bébé in utero

 

Nul n’ignore que la musique est bonne pour la santé. Elle apaise et détend les adultes, mais elle procure aussi du « bien-être » au bébé. Quand la mère est apaisée, il va sans dire que dans son ventre, son enfant le sera aussi. La musique fonctionne comme une thérapie car elle permet de développer les facultés intellectuelles du bébé. Elle contribue au développement de son cerveau et, en général, de tout son corps ! Un enfant ayant vécu avec la musique dès sa conception n’aura pas de difficulté plus tard à s’intégrer à la vie en communauté. A sa naissance, les facultés auditives de l’enfant sont déjà bien établies. Les chansons et musiques enregistrées lors de sa vie intra-utérine influeront sur son comportement une fois venu au monde. Les airs qu’il avait entendus plusieurs fois in utero peuvent conditionner ses préférences musicales. C’est ainsi que cette berceuse chantée souvent pendant la grossesse l’aidera à avoir le sommeil facile après sa naissance…

 

Faut-il faire écouter à son bébé tous les genres musicaux ?

 

faire écouter à son bébé tous les genres musicaux

 

Exposer trop longtemps votre bébé aux musiques fortes peut représenter un grand risque pour le développement de son cerveau. Il faut savoir choisir le genre de musique à écouter, car cela peut varier en fonction de chaque phase de la grossesse. Cependant, tout le monde s’accorde à dire que la musique classique est à privilégier. A cela deux raisons majeures : elle favorise la concentration et elle procure une atmosphère de détente. Pour pouvoir évacuer son stress, une femme enceinte aura néanmoins besoin d’entendre d’autres genres musicaux qui lui procure de l’énergie. Attention toutefois car un trop-plein d’énergie pourrait énerver l’enfant… Pour cela, évitez les mélodies qui vous plongent dans un état émotionnel qui vous rend agressive et agitée. Rappelez-vous que l’enfant in utero entend beaucoup plus les fréquences basses. Alors évitez de diffuser une musique aux fortes basses dans votre pièce ou dans votre voiture, surtout à fort volume.

La pré-éclampsie, une maladie compliquant la grossesse

“La pré-éclampsie est une affection touchant certaines femmes au cours de leur grossesse. Elle peut avoir des conséquences néfastes sur l’évolution de cette grossesse, pour la mère ou le fœtus. Dans les prochaines lignes, vous allez connaître les différents éléments touchant cette maladie et ses symptômes.”

 


 

On remarque actuellement que l’hypertension artérielle fait partie des maladies qui causent la perte d’un bébé. En effet, la toxémie gravidique ou la pré-éclampsie est dangereuse pour la vie du bébé et la maman durant le second trimestre de gestation.

En plus d’un taux élevé de protéines dans les urines, l’affection apparaît aussi par la remontée de la tension artérielle. Notons par ailleurs qu’elle ne se transmet pas à l’enfant mais a des conséquences funestes sur la santé du bébé et de la mère. Et les risques de fausse couche seront élevés. De plus, il pourrait également y avoir un accouchement prématuré causant un poids très faible pour l’enfant.

 

Comment se manifeste la pré-éclampsie ?

 

Les signes d’apparition de cette affection sont divers. On note des acouphènes, une hypersensibilité à la lumière, des troubles visuels, des céphalées pénibles… Des manifestations cutanées arrivent également assez souvent à l’exemple des œdèmes blancs, mous et léthargiques au niveau des mains, du visage et des chevilles. La prise de poids fait aussi partie de ces symptômes, sans oublier les dysfonctionnements rénaux et hépatiques.

 

Pré-éclampsie

 

Il est à noter à ce propos que la pré-éclampsie peut causer la mort. Ainsi, l’accompagnement à l’hôpital est de mise tout au long de la grossesse. L’idéal au début serait d’effectuer des analyses d’urine et de prélever systématiquement la tension artérielle.

 

La pré-éclampsie empêche le bon développement du fœtus

 

La bonne circulation du sang dans le placenta est menacée par cette maladie. En effet, le début du second trimestre est marqué par le développement du cerveau de l’enfant qui requiert un flux sanguin élevé.

Mais, si la maman est atteinte de cette maladie, l’apport en nutrition et en oxygène ne sera plus assuré par le placenta. Sachez que le fœtus va se développer, par contre des cellules fœtales et des débris placentaires vont se propager dans le sang de la mère. Des éléments qui causeront la hausse de production de molécules qui seront à l’origine de l’augmentation de la pression artérielle de la maman.

 

La pré éclampsie|LBC

Les préconisations pour une femme pré-éclamptique

 

Une alimentation avec sel est recommandée car elle contribue au développement normal des organes du bébé. Sachez également que la prise de médicaments antihypertenseurs ordonnée par un médecin est conseillée.

Le repos est indispensable pour les mères atteintes de pré-éclampsie. Ainsi, toute activité professionnelle durant la grossesse est à stopper. Un contrôle systématique de la tension artérielle est également préconisé. Car une guérison est possible avec un bon accompagnement.

 

La pré-éclampsie est fatale pour le bébé et la mère

 

La vie de la mère et celle de l’enfant seront en danger si les traitements sont négligés. Car la mère pourrait faire une hémorragie cérébrale pendant l’accouchement.

En outre, il arrive aussi qu’un décollement placentaire survienne, engendrant ainsi une hémorragie interne. Une situation qui requiert une intervention d’urgence.

 

Pré-éclampsie

Comment se présente la fibre maternelle ?

Avoir la fibre maternelle

“Avec l’évolution de la société, la plupart des femmes sont de moins en moins sujettes à avoir un enfant. En effet, la fibre maternelle est aujourd’hui un sujet qui trotte sur toutes les lèvres. Certaines femmes l’acquièrent naturellement, d’autres l’ont avec le temps. Informez-vous dès maintenant pour vous aider à préparer l’arrivée d’un bébé.”

Une question très importante se pose : « Est-ce que les femmes sont toutes dotées de la fibre maternelle, cette impulsion naturelle à devenir ou d’être mère ? ». Certaines éprouvent moins ce sentiment, mais pour d’autres c’est spontané. La fibre maternelle se définit comme la sensibilité à être mère, que ce soit acquise ou innée. Un élan émotionnel qu’on aurait à l’égard des enfants et le besoin de s’en occuper. Il faut savoir que l’absence d’un tel sentiment résulterait des conséquences d’expériences passées, de la relation mère-enfant pendant la grossesse, des comportements affectifs des parents et surtout de l’éducation. Donner vie à un bébé ne nous oblige pas nécessairement à l’aimer ou à avoir tous les moyens pour s’en occuper. Ce serait plutôt un choix inconscient ou conscient. Par ailleurs, en cas de problèmes, il est toujours possible de s’adapter à la situation.

Les femmes, naturellement pas prêtes à être mère

C’est la société qui conditionne les femmes à devenir mères une fois adultes. Faire du baby-sitting ou jouer à la poupée Barbie, ce sont des moyens qui semblent efficaces pour réveiller dès l’enfance la maman qui sommeille en nous. Néanmoins, l’environnement social et l’éducation ne sont pas toujours suffisants pour savoir si une femme dispose de la fibre maternelle ou non. Même si certaines sont très enthousiastes à la vue de mini-moufles, de doudous, de berceaux ou de nouveau-nés, d’autres montrent un dégoût sinon aucune émotion. Nous ne devons pas les blâmer. Car celles qui n’ont pas immédiatement un émerveillement à la vue d’un bébé doivent être patientes. A noter que la plupart de ces femmes sont en général inquiètes, angoissées… Parfois c’est la peur qui les bloque ou même elles se culpabilisent de ne pas avoir la fibre maternelle.

Etre mère

La meilleure des initiations reste la venue d’un bébé

Les femmes qui n’ont eu aucune émotion face à un bébé tout mignon devront patienter jusqu’à l’arrivée de leur enfant avant de pouvoir se familiariser et s’habituer avec le concept de la maternité. Dès la naissance de leur bébé, elles pourront parfaitement s’accommoder aux représentations qu’elles se sont faites de leur petit avant sa naissance. D’après Donald Winnicott, un pédopsychiatre anglais, pour comprendre ce sentiment, une mère devra vivre l’expérience d’être mère. Pour cela, elle doit avoir des contacts intimes avec son bébé : chercher à le connaître et à savoir son odeur. Ce dernier insiste sur le fait que pour pouvoir offrir tout l’amour dont le bébé a besoin, une mère a l’obligation de répondre à tous ses besoins physiologiques . Plus elle en saura sur son enfant, mieux elle retrouvera sa confiance en elle. La fibre maternelle viendra naturellement après…

Enceinte, surveillez vos kilos !

Grossesse : faire attention à son poids

“Surveillez votre poids durant votre grossesse. Halte aux kilos superflus pendant la grossesse !”

Il est important de surveiller sa ligne pendant la grossesse. Il est certes normal de prendre en moyenne entre 12 et 15 kilos. Cela reste une moyenne car cela dépend aussi de l’indice de masse corporelle ou IMC de chacune avant d’être enceinte. Les spécialistes sont unanimes pour dire que la grossesse est une période pendant laquelle, il ne faut pas manger deux fois plus mais deux fois mieux. Il faut privilégier la qualité et non la quantité de son alimentation.

 

Une question d’IMC

 

Une question d’IMC

Quel poids avez-vous avant votre grossesse ? Où se situait votre IMC ?

Faisons un petit rappel du calcul de l’IMC. L’IMC s’obtient par la division du poids par la taille élevée au carré. Par exemple, vous pesez 60 kg pour 1,60m, votre IMC est [60 : (1,60*1,60)]= 23,43 ou 23. Avec un IMC inférieur ou égal à 18, vous êtes mince et vous pouvez prendre jusqu’à 18 kg pendant votre grossesse. Entre 18 et 26, votre IMC correspond à une corpulence normale et vous pouvez prendre entre 11,5 et 16 kg au cours de votre grossesse. Plus de 26, votre IMC correspond à un surpoids et vous ne devez pas prendre plus de 11,5 kg. En surpoids, vous devez parler avec votre gynécologue obstétricien pour mieux vous conseiller sur votre alimentation.

La hantise de chaque femme enceinte est de ne pas pouvoir perdre les kilos accumulés pendant la grossesse après l’accouchement.

Surveillez votre alimentation

Pendant la grossesse, les hormones subissent des bouleversements qui affectent nos émotions. Nous pouvons passer très bien d’une émotion à une autre, de la joie à la tristesse car nos hormones nous jouent des tours et exacerbent notre humeur. Pendant la grossesse, nous sommes dans une période où nous sommes particulièrement fragiles. Or, il est bien connu que le stress nous pousse à des fringales, envies irrésistibles de manger.

Il est important de prendre conscience de votre rapport avec la nourriture et de noter les écarts dans un carnet en faisant mention de leur origine. Par exemple, vous éprouvez de la peur quand vous pensez à l’accouchement. Vous grignotez pour vous calmer. Il est important de noter sur un carnet l’émotion qui vous a poussée au grignotage. Apprenez à attendre d’avoir vraiment faim pour manger. Si vous n’y arrivez pas, faites appel à un spécialiste pour vous aider dans vos troubles alimentaires. Ce que vous ne devez pas faire surtout, c’est de vous lancer toute seule dans un régime. Cela peut être dangereux pour la santé de votre bébé et la vôtre également.

Surveillez votre alimentation

Mangez équilibréGrossesse : faire attention à son poids

On grossit surtout quand on mange trop sans avoir même pas faim. Le corps va stocker des graisses inutiles. Si vous avez faim, mangez des aliments qui apportent vite la satiété comme de la viande ou des légumineuses. Mangez en astiquant lentement en vous concentrant sur votre assiette. La satiété viendra plus facilement.

Etre enceinte et travailler

Grossesse et travail

“Comment concilier votre grossesse et vos obligations professionnelles. Enceinte au boulot, nos conseils pour assumer !”


 

Vous avez appris la bonne nouvelle, vous êtes enceinte ! C’est la joie ! Mais vous ressentez quand même une petite appréhension en ce qui concerne votre vie professionnelle.
Comme toute femme moderne, vous avez votre travail que vous aimez. Votre vie professionnelle est importante pour vous. Nous vous donnons des conseils pour être bien dans votre tête et dans votre corps tout en assurant au boulot.

Garder la forme au travail

Etre enceinte et alimentation

Il faut vraiment un travail physique très éreintant et exténuant pour qu’il y ait un risque réel de prématurité du bébé. Pas de panique donc, car si vous avez une vie professionnelle plutôt remplie c’est le cumul de grandes fatigues qui est déconseillé pendant la grossesse.

Cependant, la grossesse est un état où la femme est beaucoup plus fragile aussi bien physiquement que mentalement. C’est le moment idéal pour prendre un peu de recul et de vous ménager. Mettez toujours dans votre tête que c’est le bébé qui prime avant tout et avant votre travail. Votre grossesse reste prioritaire si vous devez absolument faire un choix fatidique pour pouvoir vous ménager.

Pour garder la forme tout au long de la journée, ne lésinez pas sur le petit déjeuner. Prenez un petit déjeuner consistant composé surtout de céréales, de pain et de laitage. Un peu de beurre et de confiture sont permis.

Pendant les trajets dans les transports, essayer d’éviter les heures de pointe en négociant des horaires décalés ou un peu plus courts. Vous pouvez demander une place assise. Ne restez pas figée dans la même position trop longtemps.

Buvez beaucoup d’eau, un litre et demi par jour. Préférez une eau riche en magnésium si vous avez des problèmes de constipation. Attention aux boissons excitantes comme le thé ou le café. Ne prenez pas plus de deux tasses par jour.

Après le déjeuner, accordez vous une petite pause et il est même conseillé de faire une petite sieste pour recharger les batteries.

Pensez à surélever vos jambes et à détendre votre dos en alternant dos rond et dos cambré.

Etre bien dans ma tête

Etre bien dans ma tête

Vous avez l’impression que l’on vous regarde autrement maintenant que vous êtes enceinte et que votre ventre se voit ?

C’est bien la réalité, ce n’est pas une impression. Les regards de vos collègues effectivement changent. Il est normal et naturel que l’on soit plus prévenant envers une femme enceinte. La grossesse suscite généralement de l’attendrissement des autres vis-à-vis de vous. Vos collègues peuvent aussi ressentir des craintes quant à la nouvelle organisation de travail quand vous serez en congé.

Pour éviter d’importuner vos collègues, évitez de vous plaindre à tout bout de champ. Ne demandez pas l’impossible ou de grandes faveurs. Ne prétextez pas à chaque fois que cela vous est dû car vous êtes enceinte ! Essayez de rester concentrée et impliquée dans votre travail. Ne sautez pas de joie quand vous partez en congé de maternité car les autres vont continuer et vont même faire votre boulot à votre place !