PNL Programmation Neuro-Linguistique

Comment s’initier à la PNL pour améliorer sa communication et atteindre son but

La PNL ou programmation neuro-linguistique est une technologie de communication introduite en France depuis de nombreuses années, où elle a trouvé une place reconnue dans la pratique de la formation, du management et du développement personnel.

La PNL désigne tout type de technique (séparation, recadrage) et de méthode visant à favoriser le développement personnel.

La PNL permet de comprendre ses réactions pour pouvoir les reprogrammer

Les champs d’application de la programmation neurolinguistique sont diversifiés et en perpétuelle évolution. Quelles sont les bases de cette discipline ?

La PNL s’appuie sur un concept très concret qui vise à observer des individus maîtres dans leur domaine et à s’en inspirer, afin de déceler un modèle mental à suivre. Ce modèle est ensuite déclinable dans des situations concrètes.

Pour cela, la PNL repose sur trois éléments essentiels :

  1. Le système nerveux, qui recueille et analyse les informations ;
  2. Le langage, qui ordonne vos idées et vous permet de communiquer ;
  3. La programmation mentale, qui définit vos modèles d’actions et vous fait agir.

Cependant, avant d’appliquer de nouveaux modèles mentaux dans votre quotidien, vous devez comprendre comment votre cerveau fonctionne.

En effet, vous êtes un être programmé : la plupart du temps, votre cerveau fonctionne en pilote automatique. Ne vous inquiétez pas, c’est une bonne chose !

Sans cela, vous devriez, par exemple, réapprendre chaque jour à vous lever, à marcher, ou à parler…

En outre, le cerveau crée des filtres qui biaisent votre perception du réel.

Il en existe trois :

  1. Les filtres neurologiques, qui naissent de vos cinq sens, soit la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Par exemple, vous n’êtes pas capable de percevoir les mêmes fréquences sonores qu’un dauphin et donc d’entendre tous les sons qu’il peut émettre ;
  2. Les filtres culturels. Il s’agit des valeurs que vous partagez avec les groupes auxquels vous appartenez. En fonction de ce que vous pensez savoir, vos valeurs influencent souvent votre vision d’une situation donnée ;
  3. Les filtres personnels, c’est-à-dire votre expérience de vie, votre patrimoine social et éducatif. Ils conditionnent également vos réactions et ont un impact sur votre interprétation de la réalité.

Filtrage d'information

L’objectif de la PNL est de vous aider à passer outre ces filtres et de vous reprogrammer si nécessaire. Il peut s’agir d’un événement traumatisant de votre enfance, appelé “déclencheur externe”.

Par exemple, lorsque vous faisiez une bêtise, votre père avait pour habitude de hausser la voix et de vous dévaloriser. Dès lors, lorsque votre patron adopte ce même ton, vous paniquez et n’êtes pas en mesure de réagir. Vous êtes donc sujet à une “réaction”.

En effet, votre cerveau a associé la peur que vous ressentiez étant enfant à ce timbre de voix.

L’information est donc traitée à travers un filtrage personnel entre le déclencheur externe et votre réaction. Il s’agit de la “boîte noire”.

C’est à ce niveau que la PNL peut agir. Grâce à elle, vous êtes en mesure de :

  1. déchiffrer ce qui se trouve dans la boîte noire et d’identifier d’où vient le filtre ;
  2. faire dériver votre pensée pour créer un nouveau programme mental, mieux adapté à votre cerveau.

Dans ce cadre, votre passé n’a pas changé, mais votre cerveau a simplement modifié la représentation qu’il avait de cet événement traumatisant. Il sera donc capable d’adopter une réponse plus appropriée à l’avenir.

En bref, il est important d’identifier la cause de vos comportements dans une situation donnée. Vous pouvez alors mieux comprendre vos réactions et aller plus loin dans votre travail sur vous.

Pour mieux communiquer découvrez votre système de pensée dominant et celui des autres

Peu importe l’information qu’il vous communique, il y a toujours un sens caché derrière ce qu’un individu vous dit. Comment parvenir à déceler la partie implicite de son discours ?

La PNL permet d’apporter un éclairage sur la façon dont vous percevez une information. En effet, le cerveau traite chaque information de l’extérieur “via” des systèmes de représentation liés aux cinq sens, appelés VAKOG :

  • V pour Vision (les images) ;
  • A pour Audition (les sons) ;
  • K pour Kinesthésie (les sensations ou le toucher) ;
  • O pour Odorat (les odeurs) ;
  • G pour Goût (les goûts).

Parmi ces cinq systèmes, vous en utilisez le plus souvent trois : la vision, l’audition et la kinesthésie.

Vous avez également une préférence dans l’utilisation de ces cinq systèmes pour :

  • percevoir les informations : c’est le système conducteur ;
  • traiter les informations : c’est le système principal ;
  • prendre une décision : c’est le système de référence.

VAKOG

Ainsi, lorsque vous interagissez avec une autre personne, vous devez connaître votre mode de pensée et identifier celui de votre interlocuteur.

De cette manière, vous pourrez adapter votre discours en insistant davantage sur des éléments visuels, auditifs ou kinesthésiques pour optimiser la communication.

Par exemple, si vous souhaitez connaître votre système conducteur ou celui de votre interlocuteur, il suffit de vous poser cette question : “Comment apprenez-vous ?”

Dès lors :

  • si vous avez l’habitude de traiter les informations par écrit, sous forme de schémas ou de mots-clés, votre système conducteur est visuel ;
  • si vous n’avez pas besoin d’écrire mais simplement d’écouter pour retenir une information, votre système conducteur est auditif ;
  • si vous attendez avec impatience les exercices pratiques pour appréhender la théorie, votre système conducteur est kinesthésique.

Finalement, pour mieux communiquer et faire passer le fond de votre message, vous devez vous intéresser à la forme de votre discours. En d’autres termes, vous devez surtout vous appuyer sur la façon dont vous allez faire passer ce message pour toucher au mieux votre interlocuteur.

Prenez en compte le niveau de logique de votre interlocuteur pour mieux le comprendre

Lors d’une conversation, le traitement d’une information dépend de plusieurs niveaux. Vous devez donc en avoir conscience pour mieux comprendre votre interlocuteur. Comment les identifier ?

Pour communiquer de façon plus efficace avec votre interlocuteur, appuyez-vous sur le modèle des niveaux logiques. Il s’agit d’une hiérarchie dans les processus internes des individus.

Par conséquent, une information peut être traitée en fonction de différents paliers :

  1. l’environnement, c’est-à-dire le contexte dans lequel l’individu évolue. Pour le connaître, posez-lui les questions : “où ?”, “quand ?”, “par quels moyens ?”
  2. les comportements, soit toutes les actions entreprises par l’individu en réaction à son environnement. Ils sont révélés par la question “quoi ?”
  3. les capacités, c’est-à-dire les aptitudes, les compétences d’un individu. Dans ce cas, posez-lui la question “comment ?”
  4. les croyances et les valeurs. Il s’agit des motivations pour faire agir un individu. Elles demandent de poser la question “Pourquoi ?”
  5. l’identité, soit tout ce qui définit un individu personnellement. Posez-lui alors les questions “Qui es-tu ?”, “Quelle est ta raison d’être ?” la spiritualité. Il s’agit ici de l’âme de l’individu, sa force vitale.

Par exemple, imaginez qu’au Moyen Âge, un homme interroge trois ouvriers en train de tailler des pierres. Il leur demande en quoi consiste leur travail.

Le premier répond “Je taille une pierre” : il se situe donc au niveau des comportements. Le deuxième rétorque “Je nourris mes enfants”. Il se positionne alors au niveau des valeurs. Enfin, le dernier lui dit “Je construis une cathédrale”. Il se place au niveau de la spiritualité.

Ces différents niveaux s’organisent de façon pyramidale, le premier étant l’environnement. Toutefois, aucun palier n’est plus important qu’un autre, ils sont tous indispensables à votre développement personnel.

En résumé, en identifiant le niveau logique par lequel votre interlocuteur traite une information, vous comprendrez mieux son discours et son fonctionnement.

L’observation permet d’éviter les biais dans un échange

En comptant sur votre capacité d’observation, vous pouvez déceler un certain nombre d’informations sur votre interlocuteur. Quelles sont-elles ?

Langage non verbal

La PNL distingue trois langages observables :

  1. Le langage verbal, soit les mots prononcés. Ils ne représentent que 7% de ce qu’un individu veut dire ;
  2. Le langage paraverbal, c’est-à-dire le ton de la voix. Il représente quant à lui 38% du discours ;
  3. Le langage non verbal, associé aux expressions du corps. Il est le plus représentatif car il constitue 55% d’un discours.

Pour observer ces langages, vous pouvez compter sur les systèmes de représentation de la vision, du toucher et de l’audition.

Vous pouvez alors recueillir un ensemble de données observables qui vous en disent davantage sur votre interlocuteur :

  • sa respiration. Observez, par exemple, son amplitude, son rythme…
  • son visage. Par exemple, les narines s’ouvrent, les lèvres se gonflent, la couleur de la peau change…
  • la zone du regard. Ses yeux peuvent par exemple cligner, ses sourcils se froncer…
  • les mouvements de son corps, c’est-à-dire leur direction, leur vitesse, leur fréquence…
  • la sensation de sa peau, pour remarquer de la transpiration, une texture… sa voix. Par exemple, son volume, sa hauteur, son débit…

Tous ces éléments vous donnent des indications sur l’état d’esprit de votre interlocuteur. Vous pouvez alors comprendre l’information qu’il vous donne.

Toutefois, veillez à bien distinguer l’observation de l’interprétation. En effet, il y a de nombreux facteurs qui peuvent pousser à l’incompréhension :

  • ce que votre interlocuteur pense intérieurement ;
  • ce qu’il souhaite dire ;
  • ce qu’il pense dire et ce qu’il dit réellement ;
  • ce que vous entendez ;
  • ce que vous croyez entendre et comprendre ;
  • ce que vous comprenez vraiment.

Or il est complexe d’observer les autres uniquement de façon sensorielle, sans être biaisé par vos croyances ou vos jugements.

Pour y parvenir, vous pouvez réaliser un exercice simple : décrivez-vous de la manière la plus objective possible. Pour cela, prenez un papier et un stylo et créez un tableau à deux colonnes. La première décrit ce que vous voyez et la seconde sert à évaluer s’il s’agit d’une observation (que vous notez 0) ou d’une interprétation (que vous notez 1).

Par exemple :

  • “Je suis discret” (1) ;
  • “J’ai les yeux clairs” (0) ;
  • “Je porte un pantalon gris” (0) ;
  • “Je fais plus jeune que mon âge” (1), etc.

Pour distinguer une observation d’une interprétation, demandez-vous si tout le monde peut dire cela de vous. Si la réponse est oui, il s’agit d’une observation. Au contraire, si la réponse est non, il s’agit d’une interprétation.

En somme, il existe de nombreuses données observables pour mieux comprendre vos interlocuteurs. À vous de les déceler de la manière la plus objective possible !

Les réactions de vos interlocuteurs vous donnent de précieuses informations sur leur système de représentations

Lorsque vous observez une personne, vous êtes en mesure de la “calibrer”, c’est-à-dire d’évaluer ses réactions non verbales et paraverbales. Comment devez-vous interpréter ces réactions ?

Les réactions non verbales sont un excellent moyen de cerner une personne. La plus visible d’entre elles est le mouvement des yeux.

De fait, les yeux sont considérés comme le reflet de la personnalité. Ils vous en disent donc beaucoup sur la personne avec laquelle vous communiquez.

La PNL a démontré qu’il existe une corrélation neurologique entre les mouvements oculaires et les systèmes de représentation visuel, auditif et kinesthésique.

Par conséquent, en fonction des mouvements des yeux, qui bougent selon un axe vertical ou horizontal, vous pouvez déduire quelle partie du cerveau est activée.

Le fait de :

  • lever les yeux au ciel permet d’accéder au registre visuel. Dans ce cadre, votre interlocuteur cherche une réponse dans sa mémoire sous la forme d’une image ;
  • porter son regard sur le côté est associé au registre auditif. Cette action exprime la capacité à entendre des sons déjà enregistrés ou en train d’être émis ;
  • baisser les yeux prouve que votre interlocuteur recherche une sensation, qu’elle soit olfactive ou gustative. Il peut aussi souhaiter accéder au dialogue interne, c’est-à-dire avoir une conversation avec lui-même. Il peut alors produire des jugements ou des évaluations sur lui-même, mais aussi sur les autres et sur son environnement.

Le regard projeté sur un axe latéral vous livre également des informations sur la personne à laquelle vous vous adressez. Dans ce cas, elle accède soit à un souvenir, soit à son imagination.

Par exemple, une personne droitière qui regarde sur sa gauche lorsque vous l’interrogez a 90% de chances de faire appel à sa mémoire pour un événement de son passé. À l’inverse, si elle regarde vers la droite, c’est qu’elle a accès à son imaginaire et qu’elle construit une information.

Pour identifier précisément à quelle information elle accède (souvenir ou imaginaire), posez-lui des questions. Vous pourrez alors accéder à ses différents registres et voir dans quelle direction se porte son regard.

Par exemple, demandez-lui :

  • “Lequel de tes amis est le plus grand ?” Cela vous donnera accès au visuel remémoré ;
  • “À quoi ressemblerait ton père avec les cheveux verts ?” Vous aurez alors accès au visuel construit ;
  • “Qu’est-ce qui fait le plus de bruit : un train ou un avion ?” Il s’agit de déclencher l’auditif remémoré ;
  • “Imagine la voix de ta meilleure amie chantant en japonais au fond d’une piscine.” Vous aurez accès à l’auditif construit ;
  • “Pense à la sensation de tes pieds nus sur le sable chaud.” Vous pourrez faire appel au kinesthésique olfactif remémoré ;
  • “Récite mentalement la table de multiplication de 9.” Cela la poussera au dialogue interne.

Suivant ses réactions, vous pourrez ensuite vous en servir comme référentiels pour vos autres questions.

Réactions des interlocuteurs

Outre le mouvement des yeux, d’autres indicateurs peuvent vous aiguiller sur le profil de votre interlocuteur : sa posture, sa manière de respirer mais surtout le choix de ses mots.

Par exemple :

  • un individu à dominante visuelle utilise souvent les expressions “c’est clair” ou “je vois ce que vous voulez dire”.
  • Un individu à dominante auditive, quant à lui, opte pour des termes tels que “j’entends bien ce que vous voulez dire” ou “nous sommes sur la même longueur d’onde”.
  • Enfin, un individu à dominante kinesthésique choisit des mots comme “je le sens bien” ou “j’ai un bon feeling”.

Pour conclure, les réactions de vos interlocuteurs sont un autre moyen de les comprendre vraiment. En prenant le temps de les observer, vous favorisez  une communication efficace.

Soyez en phase avec vos interlocuteurs pour instaurer une relation de confiance avec eux

Plus qu’une bonne compréhension de l’autre, vous devez instaurer une relation de confiance avec votre interlocuteur pour bien communiquer. Comment établir ce contact et cette relation de confiance ?

Pour mettre en place une relation de confiance avec l’autre, vous pouvez utiliser la synchronisation. C’est un état d’influence qui vise à vous adapter aux croyances et aux valeurs de votre interlocuteur afin d’instaurer une communication de qualité.

Par exemple, les musiciens d’un orchestre se synchronisent entre eux et parviennent à jouer ensemble.

Il existe trois raisons pour lesquelles vous cherchez à vous synchroniser à votre interlocuteur :

  • Pour appréhender son modèle du monde, c’est-à-dire la façon dont il conçoit les choses. En vous mettant à sa place, vous le comprenez mieux ;
  • Pour qu’il se sente compris. Dans ce cas, vous cherchez à lui ressembler au maximum pour le mettre en confiance ;
  • Pour le guider dans une décision. Cependant, avant qu’il vous suive, il doit d’abord vous rejoindre grâce à la synchronisation.

Vous pratiquez naturellement la synchronisation lorsque vous souhaitez entrer en communication avec quelqu’un. Néanmoins, si cet état s’installe aisément avec certaines personnes, cela peut être plus compliqué avec d’autres.

Vous devez alors établir vous-même, volontairement, une relation de confiance.

Vous pouvez vous synchroniser à l’autre en utilisant :

  • la synchronisation non verbale. Cela consiste à mimer sa posture, ses gestes, etc. ;
  • la synchronisation paraverbale. Optez dans ce cas pour un ton, un volume de voix ou un débit identiques aux siens ;
  • la synchronisation verbale. Pour ce faire, reformulez ses idées, sans interprétation, en utilisant au maximum les mêmes mots que lui en fonction de sa dominante ;
  • la synchronisation avec son modèle du monde. Dans ce cas, acceptez ses valeurs et ses croyances.

Vous pouvez évaluer très facilement la réussite ou l’échec de la synchronisation, en fonction de la relation que vous avez créée.

Synchronisation non verbale

Par exemple, votre enfant est tombé par terre, il s’est blessé et saigne. Paniqué, il ne veut pas se faire soigner. Pour vous synchroniser à lui, utilisez des phrases qui expriment que vous comprenez ce qu’il ressent comme “Cela fait très mal, je comprends.”

Ensuite, allez plus loin en acceptant sa peur que la douleur ne s’arrête pas : “Cela va continuer à faire mal quelque temps et tu souhaites que la douleur cesse.”

À ce stade, vous vous êtes suffisamment synchronisé pour commencer à détourner son attention. Dites-lui “Il y a beaucoup de sang par terre, je me demande s’il serait aussi rouge dans le lavabo de la salle de bains.”

Emmenez votre enfant dans une autre pièce tout en continuant à le distraire. Vous pourrez alors le soigner facilement, car il se sentira compris et en confiance.

En définitive, la synchronisation est un élément indispensable à toute bonne communication. Pensez à vous adapter à votre interlocuteur si vous souhaitez créer une relation de confiance avec lui.

Formuler correctement vos objectifs pour les atteindre

Il existe deux principes fondamentaux à la PNL : la communication et le changement.

Les deux notions sont liées. Ainsi, comment pouvez-vous changer grâce à vos capacités de communication ?

L’équation du changement en PNL est la suivante : état Présent + état Ressource = état Désiré.

Dans cette équation :

  • L’état Présent correspond à votre condition mentale à un moment donné ;
  • L’état Désiré est la condition mentale dans laquelle vous souhaitez vous trouver ;

L’état Ressource représente tous les éléments qui vous permettent de passer de l’état Présent à l’état Désiré.

Ainsi, pour mettre en place le changement nécessaire à l’atteinte de vos objectifs, vous devez d’abord formuler clairement ces mêmes objectifs.

Pour cela, vous devez respecter sept conditions incontournables. Vos objectifs doivent donc être :

  • Formulés de façon positive. Par exemple, un professeur de parapente demande à ses stagiaires de veiller à éviter les arbres qui se situent au milieu d’un champ. Souvent obnubilés par ce bosquet d’arbres, les élèves prennent alors l’habitude d’atterrir en plein dedans. S’il avait opté pour des propos plus positifs, ses élèves auraient peut-être été moins déstabilisés ;
  • Contextualisés. Par exemple, “être heureux” est un objectif trop vaste. Vous devez être plus concret, en souhaitant “rencontrer quelqu’un” ou “trouver un travail plus enrichissant” ;
  • Vérifiables. Vous devez pouvoir visualiser l’atteinte de vos objectifs de façon très nette. Lorsqu’ils se concrétiseront, vous saurez ainsi que vous y êtes parvenu ;
  • Motivants. Vous devez trouver un intérêt à l’atteinte de vos objectifs. Sinon, vous ne serez pas en mesure de trouver les ressources nécessaires pour y arriver ;
  • De votre initiative. Vous ne pourrez changer que si vous l’avez décidé. Définissez donc des objectifs qui dépendent de vous et sur lesquels vous pouvez avoir le contrôle ;
  • Écologiques. Tenez compte de l’impact négatif que l’atteinte de vos objectifs pourrait avoir sur vous ou votre entourage. Vous vous lancerez alors en toute connaissance de cause ;
  • Réalisables. Pour cela, assurez-vous de disposer de tous les moyens nécessaires à la réalisation de vos objectifs. Somme toute, avant d’amorcer un changement, vous devez absolument le cadrer. Pour cela, définissez clairement les objectifs qui vous sont nécessaires pour changer !

Mobilisez vos ancres de ressources pour ne plus réagir par reflexe

Lorsque vous souhaitez amorcer un changement dans votre vie, vous vous retrouvez parfois confronté à des obstacles. Il s’agit de réflexes qui vous conditionnent et vous empêchent de réaliser ce changement. Comment passer outre ces réflexes ?

Lorsque vous recevez un stimulus, vous y répondez d’une manière ou d’une autre : c’est le principe de l’ancrage. Ces ancres, qui sont les éléments déclencheurs de la réponse, peuvent prendre plusieurs formes.

Par exemple, elles peuvent être visuelles lorsque vous adaptez votre conduite en fonction de panneaux de signalisation que vous voyez sur la route. Elles sont auditives lorsque vous vous retournez parce que vous entendez votre nom.

L’ancrage est souvent acquis de façon automatique, car il est dû à une répétition de situations que vous vivez régulièrement. Toutefois, il peut également être mis en place volontairement “via” des “ancres de ressources”.

Dès que vous les installerez, vous pourrez les activer quand bon vous semble et changer ce dont vous avez besoin.

Pour y parvenir, suivez cette technique :

  • Choisissez l’état ressource, c’est-à-dire l’objectif que vous vous êtes fixé. Par exemple, être dans un état intérieur positif ;
  • Trouvez une expérience de référence. Pour cela, demandez-vous “quand ai-je déjà ressenti cet état intérieur positif ?”

Etre dans un état intérieur positif

Procédez à l’ancrage. Choisissez une ancre, par exemple un mot déclencheur associé à cette expérience positive. Concentrez-vous sur tous les éléments de cette expérience dont vous vous souvenez et poussez la visualisation de cet état au plus haut point pour vous en imprégner. Ensuite, prononcez l’ancre que vous avez choisie pour y associer tout ce ressenti positif avant de penser à autre chose. Répétez l’opération autant de fois que nécessaire ;

Testez l’ancrage. Faites le vide dans votre tête et prononcez votre ancre. Vous devez visualiser les éléments que vous avez ancrés auparavant.

Cette technique est applicable à chaque situation que vous voulez changer. Par exemple, pour vaincre le stress en réunion, résoudre un conflit avec un proche, etc.

Pour résumer, le principe de l’ancrage peut être mis en place volontairement si vous souhaitez procéder à un changement dans votre vie. Sachez que vous en avez les ressources : à vous de réaliser le travail nécessaire à sa bonne mise en place !

Conclusion

La PNL offre de formidables outils pour vous accompagner dans votre volonté de mieux communiquer ou de changer. Si cela nécessite un investissement important de votre part, cela vous permet d’atteindre aisément des objectifs clairement définis. Prenez conscience que vous pouvez toujours évoluer : il suffit de le vouloir et d’avoir à sa disposition les ressources nécessaires pour y arriver !

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