L’anuptaphobie ou la phobie du solo à vie
“Est-ce que la simple idée de vous retrouver à nouveau célibataire vous effraye ? Etes-vous angoissée rien qu’en imaginant que vous finirez peut-être votre vie toute seule ? Se caractérisant par un grand sentiment d’abandon, cette phobie a un impact sur le plan psychique, comportemental et physique d’une personne. Pour vaincre sa peur de rester seul à vie, l’anuptaphobe devrait subir une psychothérapie.”
L’anuptaphobie est connue comme étant un syndrome lié à la peur constante de ne jamais rencontrer le conjoint idéal. Cette phobie se manifeste par un sentiment de solitude et d’abandon et se caractérise par une dépendance d’ordre sexuel ou affectif. L’anuptaphobe peut gagner une personne célibataire ou mariée.
L’anuptaphobie, c’est quoi exactement ?
Il s’agit d’anuptaphobie lorsqu’une personne ressent une peur irrationnelle de se retrouver seule sans conjoint. Cette attitude se traduit généralement par une crainte pathologique d’être abandonnée et de rester célibataire à vie.
Dans certaine situation, il est possible que l’anuptaphobe soit en couple. L’unique raison pour laquelle la personne reste avec son partenaire est qu’elle ne veut surtout pas rester seule. Cela malgré le fait que son conjoint ne lui convient pas. Si c’est votre cas, mieux vaut être mal accompagnée que seule. Célibataire, l’anuptaphobe peut passer des heures sur les sites de rencontre pour trouver l’âme sœur. Associée à l’enfance, cette pathologie touche en général la gent féminine. Par ailleurs, cette phobie est qualifiée comme étant la source d’une dépendance au sexe.
Les facteurs principaux de l’anuptaphobie
L’anuptaphobie ou la crainte excessive de la solitude est un comportement qui évolue depuis l’enfance. Cette phobie a un lien avec une anxiété de séparation causée par l’absence de l’un ou des deux parents. C’est le résultat d’un sentiment d’incompréhension ou de rejet qui se développe chez l’enfant. Cependant, cette appréhension peut être éludée si les proches ou les parents tissent un bon lien avec l’enfant.
En général, l’anuptaphobie concerne les individus qui supportent mal le fait de vivre seul. Ce comportement est provoqué par un manque affectif. Dans certain cas, ce type de trouble peut provenir d’une séparation douloureuse dès le plus jeune âge. Dans d’autres cas, il peut être déclenché par un choc subi suite à un abandon psychique ou physique. De ce fait, être seul devient automatiquement source de douleur, d’où le besoin d’amour et de présence des autres. Sachez que le facteur principal de l’anuptaphobie est la pression sociale exercée principalement sur les femmes. La société ne cesse d’associer la femme célibataire de désorientée et de triste.
Manifestation de cette phobie
Du point de vue physique, l’anuptaphobie se présente comme étant un état d’assuétude. En effet, l’anuptaphobe recherche continuellement de la compagnie. Pour elle, le fait de rester toute seule engendre un sentiment d’inconfort. Dans les cas d’anuptaphobie les plus extrêmes, les idées peuvent devenir très confuses rapidement. Alors, l’anuptaphobe agit de manière inconsidérée et prend même des décisions à la va-vite afin de ne pas se retrouver seul(e).
Sur le plan psychique, cette phobie de la solitude se manifeste par une peur irrationnelle de la solitude. Le sujet est en quête continuelle d’une relation pour se sentir en sécurité. La peur de se sentir seul est tellement notoire chez l’anuptaphobe qu’il se dit qu’il finira sa vie en célibat. Donc, l’individu vit une phobie éternelle d’abandon se traduisant par des angoisses.
Les conséquences comportementales, psychologiques et physiques
La personne atteinte d’anuptaphobie est obnubilée par la relation amoureuse. C’est un individu qui demande en permanence à être compris et aimé. Pour cette personne, vivre seule est insupportable. Il se qualifie donc comme étant une mauvaise personne, laide et nulle. Ce qui provoque des sentiments de culpabilité et de dévalorisation continue de soi-même.
Il faut mentionner que certains anuptaphobes peuvent présenter des conduites sexuelles addictives. Selon eux, plus il y a de rapports sexuels, plus ils ont la sensation d’être aimés et d’aimer. Ce qui les pousse souvent à changer de compagnon ou à être infidèles.
Que faire pour traiter l’anuptaphobie ?
Une psychothérapie est à envisager pour permettre à l’anuptaphobe de travailler sérieusement sur la base de sa phobie. Il faut donc une conscientisation sur la problématique de culpabilité et d’abandon. Ainsi, le traitement se focalisera sur les différents moyens de libérer la personne de ses craintes et angoisses.
A part la psychothérapie, la personne atteinte d’anuptaphobie doit apprendre à vivre toute seule. Pour cela, il devrait commencer par pratiquer en solo des activités, sortir en boite par exemple. Grâce à cette thérapie, elle apprendra peu à peu à aimer sa personne. Par la même occasion, elle commencera à avoir confiance en elle et à s’estimer.