L’impact du manque d’exercice

L’impact du manque d’exercice, c’est le rétrécissement du cerveau

“Vous le savez peut-être déjà que rester inactif pourrait engendrer des méfaits sur la silhouette et sur les artères. Cependant, ce n’est pas le seul impact négatif, car si on n’agit pas, il se pourrait que notre cerveau puisse à son tour subir des graves conséquences.”

Afin d’être en forme, un minimum d’activité physique est de mise. Cela ne signifie pas qu’il faut faire de la longue marche toute les semaines… Ce que vous faites au quotidien (monter un escalier, faire du vélo, marcher) est suffisant pour toute une journée.

Les conséquences de cette inactivité sur notre santé sont fatales, si on ne cite que le risque d’obésité et les troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Ces maladies nous gagnent pour peu que notre organisme ne soit pas assez sollicité. Mais il y en a aussi une autre provoquée par ce manque d’activité physique : le rétrécissement du cerveau. Selon l’hypothèse des chercheurs de la Boston University School of Medecine, les personnes ne pratiquant aucun effort physique voyaient leur cerveau se rétrécir. Et comme conséquence, leurs capacités cognitives s’abîment précocement.

Une recherche d’une durée de 20 ans

Pour mieux comprendre l’implication de l’inactivité sur les fonctions cérébrales, des volontaires âgés de 31 à 49 ans ont passé des tests (par des chercheurs). Après 20 ans, ils ont été soumis à des scanners et autre IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) afin de mesurer l’état de leur cerveau.

 

L’impact du manque d’exercice|LBC

Le résultat des tests : la différence des proportions du rétrécissement des cerveaux

Logiquement, les volontaires ainsi que leur cerveau avaient vieilli, mais pas dans les mêmes proportions. En général, le cerveau de tous les volontaires est rétréci en moyenne de 0,2 % chaque année.

Mais puisque le niveau de leur activité physique n’est pas le même, les résultats des expériences ne se ressemblent pas. A chaque tranche de 20 % d’activité effectuée en moins s’ajoutait 0,2 % de rétrécissement de la masse cérébrale. Des chiffres significatifs parce que ce vieillissement du cerveau est susceptible de provoquer à la longue des pénuries cognitives ainsi que des pertes de mémoire.

Conclusion : bougez pour préserver la santé de votre cerveau

Faire du sport juste pour harmoniser l’apparence physique est une hérésie. Bouger est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme dans son ensemble, ainsi que nos capacités cérébrales.

Le jogging s’avère être une bonne option. Il favorise la neurogenèse et les personnes qui le font régulièrement disposent des meilleures performances cérébrales. C’est pour cette raison que vous devez absolument effectuer (selon votre endurance) le plus souvent possible des activités physiques. Cela ne veut point dire faire des exercices que vous ne pourriez pas endurer. Il suffit de changer doucement vos habitudes, par exemple, en vous intégrant à la marche ou une sortie par semaine à la piscine.

Vous verrez, au fil du temps, vous allez adorer ce nouveau mode de vie !

 

Bougez pour préserver la santé de votre cerveau|LBC

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